Messor capitatus est une espèce de fourmi moissonneuse, au régime à dominante granivore d'un noir uniforme luisant et faiblement pileux.
la reine
le mâle
les ouvrières
la tête est noire totalement luisante:
A l'image de toutes les Messor, un polymorphisme continu est présent chez les ouvrières.
Néanmoins, il s'agit de l'espèce de Messor présentant ce polymorphisme à son degré le plus haut.
Pour une taille globalement similaire au niveau des ouvrières, les plus gros major dépassent ceux de Messor barbarus.
Espèce répartie de la façon suivante:
Etablie par l'auteur ( Claude Lebas ) pour le guide Delachaux et Nestlé.
Autour du bassin méditerranéen, elle partage son biotope avec Messor barbarus
et parfois Messor bouvieri. Plus rarement pour cette dernière car elleest sur le littoral mais peu dans l'arrière pays. Alors que Messor capitatus abonde sur les sites ayant un passé moyenâgeux. Lié au fait que les moines cultivaient les céréales. Les fourmis y trouvaient leur nourriture abondamment. ( observation personnelle) la reine
le mâle
les ouvrières
la tête est noire totalement luisante:
A l'image de toutes les Messor, un polymorphisme continu est présent chez les ouvrières.
Néanmoins, il s'agit de l'espèce de Messor présentant ce polymorphisme à son degré le plus haut.
Pour une taille globalement similaire au niveau des ouvrières, les plus gros major dépassent ceux de Messor barbarus.
Espèce répartie de la façon suivante:
Etablie par l'auteur ( Claude Lebas ) pour le guide Delachaux et Nestlé.
Autour du bassin méditerranéen, elle partage son biotope avec Messor barbarus
L'espèce est également présente jusque dans le sud du Morbihan le long de la côte Atlantique, avec une présence remarquable sur les îles. Là aussi probable vestige de pratiques agraires.
Les colonies sont très populeuses.
Les nids sont facilement repérables aux monticules de déchets organiques issus des récoltes s’amoncelant devant les entrées.
Cette espèce préfère les endroits dégagés et a besoin d'une présence importante de graminées dans son entourage.
Messor capitatus forme de véritables pistes jusqu'à ses lieux de fourragement si empruntées que la végétation s'en trouve dégagée. Ces pistes sont visibles, partant de l'entrée des nids et se dispersant dans les alentours.
A la saison chaude du bassin méditerranéen, le pic d'activité est atteint en matinée jusqu'à 10h00 pour reprendre en soirée à compter de 17h00.
Il est possible d'observer des ouvrières rapporter des pétales de fleurs au nid. Ce n'est pas pour décorer le nid mais offrir directement aux larves du nid cette substance qui doit leur être bénéfique.
L'espèce essaime typiquement en automne, les sexués sont produits en été pour un essaimage en septembre, soit plus tôt que Messor barbarus.
Après l'essaimage comme les autres messor le sol semble criblé:
Less jeunes reines une fois accouplées vont rapidement trouver une cachette dans le sol. Creuser s'il le faut dans le sol souvent ameubli par la pluie qui tombe ( souvent durant une averse les essaimages!) et en moins d'une heure plus rien n'y paraitra.
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